Du Bois Des Crocs Blancs

Du Bois Des Crocs Blancs Bouvier Bernois

Bouvier Bernois

Les sports canins

Les sports canins

Au-delà de l’aspect purement sportif, un sport canin est destiné à faire progresser votre chien sur plusieurs plans : physique, mental et relationnel. Il s’agit d’un excellent moyen de renforcer votre complicité, de répondre à ses besoins de dépense énergétique, d’écouter son corps. Il existe de nombreux sports canins. Vous ne savez pas lequel choisir ? Petit tour d’horizon.



L’Agility



L’Agility consiste à proposer au chien un parcours d’obstacles qu’il doit franchir le plus vite possible. Durant ce type d’épreuve, l’animal doit négocier une série d’éléments qui s’enchaînent. Il peut s’agir de rampes, de haies simples ou doubles (Oxer), de tunnels rigides ou souples, de poteaux (épreuves de slalom), de pneus, de viaducs (ou murs) ou encore de balançoires. L’objectif est de solliciter les aptitudes du chien au niveau de la vitesse, de la souplesse et de la coordination.

Votre objectif est d’encourager votre protégé tout au long du parcours, ce qui peut se révéler assez fatigant si votre animal a dû mal à vous obéir. En France, les chiens qui souhaitent participer aux concours d’Agility sont répartis dans 4 catégories selon leur taille du garrot : moins de 37 cm, plus de 37 cm, moins de 47 cm, plus de 47 cm.



La recherche utilitaire




Inspiré par les chiens de travail qui composent les brigades cynophiles, ce sport canin présente les plus belles qualités de nos chiens : leur odorat et leur grande dévotion. Reconnue par la Société Centrale Canine, la recherche utilitaire se résume à pister l’odeur d’une fausse victime. En d’autres mots, une personne s’égare volontairement dans un grand espace sur une distance comprise entre 750 et 2000 mètres. Et le chien, une fois passé un certain délai, doit la retrouver à l’aide de son flair !

Ce sport de pistage se joue à quatre avec :


  • Un coach accompagnateur qui assure le bon déroulement de la séance.

  • Le propriétaire qui n’a pas connaissance de l’emplacement de la victime.

  • La personne à trouver.

  • Et le plus important, le chien qui se charge de remonter la piste.


La recherche utilitaire stimule donc aussi bien le maître que son compagnon. Sur le terrain, la communication entre le binôme chien-humain est primordial. Vous devez apprendre à faire confiance à votre boule de poils. Ici, il est celui qui décide et c’est à vous de le suivre ! 

Avant de commencer la partie, la personne jouant le rôle de la victime doit suivre un rituel bien codifié :



  • Elle doit laisser 5 objets sur sa route, utilisés comme indice.

  • Elle doit longer une ou des routes à faible circulation.

  • Si possible, et pour complexifier la recherche, elle doit passer dans des environnements variés (ex. : sentiers, prés, hameaux, villages et tout autre espace de lieux vivants).

  • Elle doit traverser des zones avec des obstacles (ex. : fossés, buissons, carrefours, espace boisé).

  • Il est nécessaire qu’elle marche sur différents sols (ex. : goudron, ciment, chemin pierreux, herbeux ou de terre, champ labouré).


Enfin, la victime se dissimulera à un emplacement donné, 1h30 à 4h avant le début des recherches. Il ne lui reste plus qu’à attendre l’arrivée du chien. Le sport commence enfin avec une réelle mise en condition du binôme et une phase d’enquête : le juge présente au maître un témoin de la scène de disparition. Ici, vous allez glaner des informations sur la zone de délimitation de la recherche et des détails sur la victime. On présente un référent au chien (objet porté par la personne disparue). Le pistage peut débuter ! En fonction des niveaux de difficulté, la séance peut durer entre 30 minutes et 1h15.



L'attelage




Si le gène de l’attelage est présent chez pratiquement tous les bouviers bernois, ce n’est pas pour autant qu’ils sont habitués à avoir «un machin» accroché derrière eux. L’apprentissage doit donc se faire avec douceur et patience. L’initiation à l’attelage ne devrait pas se faire avant 18 mois et dans tous les cas sur des chiens sains, exempts de dysplasie et socialisés. Ces initiations doivent être menées par des personnes expérimentées dans ce domaine et avec du matériel adapté.



Certains chiens sont immédiatement à l’aise dans les brancards mais d’autres marquent une certaine appréhension voire une crainte. Il ne faut surtout pas insister au risque de lui insuffler une impression négative. Pour ces chiens, l’initiation commence par le port du harnais d’attelage seul, sans brancards ni charrette. Une fois cette étape acquise, le chien étant serein, on peut fixer le brancard (ou limonière) au harnais mais sans la charrette.




Ces initiations ne doivent pas être trop longues. Mieux vaut de petites séances positives qui donneront à votre chien de plus en plus de plaisir à être attelé. N’hésitez pas à nous contacter si vous êtes intéressé à tester l’attelage canin.



C’est seulement une fois le chien à l’aise que l’on fixe la charrette au dispositif. Chaque étape décrite doit se faire calmement, en étant attentif au moindre signe de stress de l’animal, auquel cas on interrompt immédiatement l’exercice.